1 - [fr:]Notre Dame de Paris, conjugue à l'imparfait ![/fr:] [en:]Learn french: L'imparfait de l'indicatif [/en:]

Ce jour-là, il (devoir) devait y avoir feu de joie à la Grève, plantation de mai à la chapelle de Braque et mystère au Palais de Justice. Le cri en avait été fait la veille à son de trompe dans les carrefours, par les gens de Monsieur le prévôt, en beaux hoquetons de camelot violet, avec de grandes croix blanches sur la poitrine.

La foule des bourgeois et des bourgeoises (s'acheminer) s'acheminait donc de toutes parts dès le matin, maisons et boutiques fermées, vers l'un des trois endroits désignés. Chacun avait pris parti, qui pour le feu de joie, qui pour le mai, qui pour le mystère. Il faut dire, à l'éloge de l'antique bon sens des badauds de Paris, que la plus grande partie de cette foule (se diriger) se dirigeait vers le feu de joie, lequel (être) était tout à fait de saison, ou vers le mystère, qui (devoir) devait être représenté dans la grand'salle du Palais bien couverte et bien close, et que les curieux (s'accorder) s'accordaient à laisser le pauvre mai mal fleuri grelotter tout seul sous le ciel de janvier dans le cimetière de la chapelle de Braque.

Le peuple (affluer) affluait surtout dans les avenues du Palais de Justice, parce qu'on (savoir) savait que les ambassadeurs flamands, arrivés de la surveille, (se proposer) se proposaient d'assister à la représentation du mystère et à l'élection du pape des fous, laquelle (devoir) devait se faire également dans la grand'salle. Extrait de Notre Dame de Paris de Victor Hugo.